J-4, ça sent la poussière par ici !!!
(un peu de musique pour lire la tartine ci-dessous).
Je mets une photo de San Salvador qui sera sans doute plus réussie que celle que je prendrai peut-être de l'avion !
On atterrit dimanche à 18h10 heure locale (il y a 7h de décalage horaire).
Chose promise, chose due, voici les 5 révélations que Karine m'a sommée (accord ?) de faire (enfin, je n'ai tjs pas trouvé dans quelle partie de son blog, elle l'a fait, mais je m'y colle avec plaisir !) Thérèse... à toi de prendre le relais !!
- Je suis tombée par hasard dans le sous-titrage en 2000 après avoir fait des études de traduction technique et n'ai finalement, même si j'adore ça, qu'une très médiocre culture cinématographique. C'est ce qui m'a valu de grandes crises d'angoisse quand je bossais chez SDI et qu'on déjeunait tous ensemble le midi. J'appréhendais ces moments parce que je connaissais rarement les acteurs et les films dont tous mes collègues amis parlaient. Je me suis abonnée à Première (tu comprends mieux la collection dans les toilettes, Sarah ?!) et me suis mise à surfer sur des sites de people pour voir les acteurs(ices) en photos et savoir, enfin, de qui tout le monde parlait à midi.
Je n'ai que partiellement comblé ces lacunes bien sûr, d'autant que depuis que la famille s'est agrandie, je vais peu au ciné et que je déteste regarder la télé de manière générale !
Popo, Sarah, Elisou, Karine, Cilou, Chloé et les autres... vous savez tout !!!
- Je suis très, trop sensible, j’essuie des larmes sans arrêt et parfois dans les situations les plus absurdes pour ne pas dire débiles.
Quand j'étais enceinte et que je regardais Les Maternelles, je versais une larme tous les matins, pendant le générique, au moment où la main de l'adulte prend la main du bébé (hum).
Très souvent, quand je sous-titre un film et que la fin est émouvante, je verse qqs larmes face à mon écran (et je recommence à chaque fois que je repasse la scène en question bien sûr.)
Le clou, j'ose à peine vous le raconter, c'était il y a qq temps, en voiture. J'aperçois des motards dans le rétro alors je m'écarte pour les laisser me doubler (chuis comme ça, moi). En fait, c’était un type avec son petit garçon à l'arrière. Pour me remercier, ils ont fait le geste traditionnel du chien qui fait pipi avec la jambe (enfin, vous voyez, quoi). Mais c'était trop rigolo parce qu'ils l'ont fait tous les deux, exactement en même temps. Eh ben, en voyant cette synchronisation parfaite, le petit garçon qui faisait comme son père, j'ai senti mes yeux se remplir de larmes !! J'étais toute seule dans la voiture, heureusement. La honte totale. (Enfin, maintenant, tout le monde est au courant !)
Je me suis dit "C'est pas possible. Tu débloques, ma vieille." Je n'y croyais tellement pas moi-même que j'ai acheté un test de grossesse le lendemain pour être sûre que c'était pas les hormones qui me travaillaient (ça ne m'aurait pas du tout arrangé d'être enceinte avant le départ, mais au moins, ça aurait excusé mon excès de sensibilité !!)
- L’une de mes plus grandes hontes (beaucoup connaissent l’histoire) a eu lieu qd j’étais en 6e et que j’ai mis, pour aller au collège, une chaussure de tennis blanche et un mocassin vert et bleu (j'avais sport le matin et je me suis changée à la va-vite pour les cours de l'après-midi en repartant de chez moi à 14h). Tout le monde s’est moqué de moi, j’avais envie de rentrer sous terre, c’était affreux (ça a l’air anodin, comme ça, mais qd on est en la risée des 3e et autres « grands », on a les boules). C'est bien sûr le jour où la prof d'anglais m'a demandé d'aller chercher la cassette d'anglais au CDI et où le prof de math m'a envoyé au tableau.
- Je suis un peu maso : j’adore que David me masse mais dès qu’il commence, j’angoisse à l’idée qu’il va fatalement arrêter à un moment ou à un autre et ça me gâche tout le plaisir à venir alors je préfère qu’il ne me masse pas du tout !! J'ai même pensé le payer, pour une heure par exemple, pour l'obliger à continuer !! (et puis je me suis dit que je n'avais qu'à faire appel à un masseur professionnel - dans un institut ou une thalasso, je veux dire !!)
- Et enfin, last but not least, je regarde très régulièrement mes fesses dans le miroir pour vérifier qu'elles ne tombent pas (mais rassurez-moi, tout le monde fait ça, non ?!)