Florilège
Voilà à peine une semaine qu'on est rentrés et déjà, le train-train quotidien a presque repris le dessus. Pour david, des dizaines d'affamés à nourrir chaque midi. Pour moi, des centaines de sous-titres à faire dans l'urgence et enfin, une gastro française familiale à laquelle nous sommes en train de faire face !!
Mais bon, tous ces aléas ne vont pas m'enpêcher de parler encore un peu, beaucoup, de ce voyage.
Je vous préviens, ce sera peut-être aride et sans nul doute long, mais bon, comme ce blog est notre carnet de voyage, nous le faisons aussi pour nous !
Depuis qu'on est rentrés, ce qui me fait le plus bizarre (à part voir les rues bétonnées et constater l'absence de cocotiers), c'est de pouvoir boire l'eau du robinet. Je me rends compte que le véritable luxe, ce n'est vraiment pas de boire de l'eau en bouteille, mais bien de l'eau du robinet...
Les gaffes de Nath et autres péripéties
Les gaffes de Nath et autres péripéties
Pendant le séjour, j'ai fait quelques petites gaffes, évidemment...
- On me présente la cuisinière de la maison. Je lui fais tout naturellement la bise sous le regard interloqué de mes hôtes et de la cuisinière elle-même. Ces choses-là ne se font pas ! Heureusement que les enfants sont au-dessus de tout ça. Paolo, lui, avait le droit de jouer avec le fils de la cuisinière...
- Premier déjeuner chez Any et Enrique : j'entame ma première bouchée alors qu'on n'a pas fait le bénédicité !!!!!!! mais où est mon éducation ?!!! (ça va, ils n'ont pas eu l'air de m'en vouloir mais je peux vous dire qu'on ne m'y a pas reprise à deux fois...)
- La nuit de l'invasion des blattes à l'hôtel : pour tenter de nous isoler des nuisibles, nous avons placé les lits au milieu de la pièce afin de les éloigner des murs et David (en caleçon) a consciencieusement vaporisé de l'anti-moustiques tout autour, sur le sol, autour des lits, comme pour faire barrage. C'est à ce moment précis que la cuisinière et son fils sont entrés, armés d'un balai et d'une torche. Le fils faisait sortir les blattes avant de les écraser par terre, puis sa mère les balayait hors de notre chambre. On croyait rêver. Au bout de 5 minutes, on a fichu le camp !
Mais sans vous dire notre angoisse quand il a fallu expliquer nos intentions au veilleur de nuit armé d'une machette....... Finalement, il s'est révélé extrêmement comrpéhensif et nous a même fait au revoir de la main !!! J'étais pétrifiée et avait verrouillée toutes les portières !! (oui, je suis sans doute parano).
- Au Guatemala, quand nous prenions des tuk-tuk (sorte de mobylettes-taxis), nous avons eu quelques déboires quand il fallait régler la course. Le 14 février, un chauffeur a réussi à nous extirper 5 quetzals de plus en prétendant que la St Valentin était un jour férié !
Pêle-mêle :
- On me présente la cuisinière de la maison. Je lui fais tout naturellement la bise sous le regard interloqué de mes hôtes et de la cuisinière elle-même. Ces choses-là ne se font pas ! Heureusement que les enfants sont au-dessus de tout ça. Paolo, lui, avait le droit de jouer avec le fils de la cuisinière...
- Premier déjeuner chez Any et Enrique : j'entame ma première bouchée alors qu'on n'a pas fait le bénédicité !!!!!!! mais où est mon éducation ?!!! (ça va, ils n'ont pas eu l'air de m'en vouloir mais je peux vous dire qu'on ne m'y a pas reprise à deux fois...)
- La nuit de l'invasion des blattes à l'hôtel : pour tenter de nous isoler des nuisibles, nous avons placé les lits au milieu de la pièce afin de les éloigner des murs et David (en caleçon) a consciencieusement vaporisé de l'anti-moustiques tout autour, sur le sol, autour des lits, comme pour faire barrage. C'est à ce moment précis que la cuisinière et son fils sont entrés, armés d'un balai et d'une torche. Le fils faisait sortir les blattes avant de les écraser par terre, puis sa mère les balayait hors de notre chambre. On croyait rêver. Au bout de 5 minutes, on a fichu le camp !
Mais sans vous dire notre angoisse quand il a fallu expliquer nos intentions au veilleur de nuit armé d'une machette....... Finalement, il s'est révélé extrêmement comrpéhensif et nous a même fait au revoir de la main !!! J'étais pétrifiée et avait verrouillée toutes les portières !! (oui, je suis sans doute parano).
- Au Guatemala, quand nous prenions des tuk-tuk (sorte de mobylettes-taxis), nous avons eu quelques déboires quand il fallait régler la course. Le 14 février, un chauffeur a réussi à nous extirper 5 quetzals de plus en prétendant que la St Valentin était un jour férié !
Pêle-mêle :
- A la campagne, les gens mangent très tôt. Quand nous avons dormi dans les cabanes au milieu des caféiers, on nous a prié de dîner vers 17h30. A 18h, les cuisines étaient fermées, il n'y avait plus personne à part nous et le gardien avec son fusil à pompe !!
- Quand des ouvriers travaillent sur un chantier, ils dorment souvent sur place, dans des hamacs par exemple.
- Au Salvador, la fête des mères et des pères est un jour férié !
- Il n'y a pas d'arrêt de bus. Le chauffeur s'arrête dès que qqun lui fait signe sur le bas-côté, à savoir tous les 10 mètres.
- Au Guatemala, voici les tarifs des toilettes publiques : 1 quetzal pour un monsieur qui fait juste la petite commission (en gros ça veut dire qu'il n'utilisera pas de papier toilette !!), 2 quetzals pour la grosse commission. Les filles se font avoir : 2 quetzals quoi qu'il arrive (sauf si on est rusé comme moi et qu'on y va avec son propre kleenex).
- Nous avons bien rigolé en voiture : il fallait parfois à David plusieurs essais pour pouvoir prendre un embranchement sur la droite alors qu'il était sur la file de gauche. Impossible de se rabattre, les voitures se suivent et personne ne cède la priorité.
IDIOMES et particularités linguistiques
Nous n'avons pas pu nous empêcher de relever le nom des entreprises de pompes funèbres. Il y en a absolument partout, elles font partie de la vie quotidienne et ont des noms plus délirants les unes que les autres.
- El ultimo recuerdo ("le dernier souvenir")
- La ultima esperanza ("le dernier espoir" me fait rire, mais c'est sans doute plutôt "la dernière espérance")
- El paraiso ("le paradis")
- La solucion (celui-ci est mon favori)
- La resurreccion
- El encanto ("l'enchantement")
- La prevencion ("la prévention")
Quand on dit "vale", les gens savent tout de suite que vous êtes espagnol ou que vous avez appris l'espagnol en Espagne. Au Salvador, les gens disent "Va !" dans un souffle (mais sans postillonner).
Comida a la vista = dans ce type de restaurant, les plats sont préparés devant vous. (j'ai cru pendant longtemps que ça voulait dire "restaurant avec vue"...)
un rancho = une maison super chic à la mer ou à la campagne.
Pour s'adresser à quelqu'un, on dit "don David", "doña Nathalie".
IDIOMES et particularités linguistiques
Nous n'avons pas pu nous empêcher de relever le nom des entreprises de pompes funèbres. Il y en a absolument partout, elles font partie de la vie quotidienne et ont des noms plus délirants les unes que les autres.
- El ultimo recuerdo ("le dernier souvenir")
- La ultima esperanza ("le dernier espoir" me fait rire, mais c'est sans doute plutôt "la dernière espérance")
- El paraiso ("le paradis")
- La solucion (celui-ci est mon favori)
- La resurreccion
- El encanto ("l'enchantement")
- La prevencion ("la prévention")
Quand on dit "vale", les gens savent tout de suite que vous êtes espagnol ou que vous avez appris l'espagnol en Espagne. Au Salvador, les gens disent "Va !" dans un souffle (mais sans postillonner).
Comida a la vista = dans ce type de restaurant, les plats sont préparés devant vous. (j'ai cru pendant longtemps que ça voulait dire "restaurant avec vue"...)
un rancho = une maison super chic à la mer ou à la campagne.
Pour s'adresser à quelqu'un, on dit "don David", "doña Nathalie".
On se sent tout de suite beaucoup plus importants !
5 Comments:
c'est la question que je voulais poser en lisant des "don et doña" partout dans le quotidien:ça fait très chic! et des messieurs le Curé en robe, en avez-vous vus?
On en a vu un, je crois. C'est tout !
Bravo, Amano, d'avoir tout lu jusqu'au bout ! Nous ne nous manifestons pas car la gastro nous a tous terrassés cette nuit...
Salut tous les trois!
j'ai suivi le feuilleton de votre périple jusqu'au bout; c'était vraiment super de pouvoir vous suivre comme ça, pas à pas. Nat, ce serait cool que tu continues comme ça à alimenter votre blog, parce que pour moi, c'est comme si vous étiez toujours en voyage. ;) enfin, je sais, c'est plutôt moi.
je suis contente que vous soyez rentrés sans trop d'encombres, même si cela signifie qu'on n'est à nouveau plus sur le même continent... ;) j'espère que le retour à la réalité n'est pas trop abrupte, mais en tout cas, heureusement que vous n'habitez pas à Montréal! les 40cm de neige qui sont tombés vendredi ne vous auraient peut-être pas plût. :P
un prompt rétablissement à tous les 3! je vous embrasse bien fort. mes deux chéris se joignent sans doute à moi, mais pour l'instant, ils dorment... grrrrrrr... :D A+
Caro
Salut louloute !!
Mais dis-moi, qui sait qui va
prendre un an demain ?!!!
Une petite promenade en combinaison polaire pour fêter ça ?!!!
Ravie que le périple t'ait plu, même si, ma pauvre, ça devait être douloureux de voir autant de soleil et de plage :-(((
Cela dit, peut-être que notre prochaine destination sera le Canda ?!! (avant que vous n'en partiez, hein ?!!)
bisous à tous les trois :-)
Le CANADA, of course !
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